le partage de la Palestine.
Les Israéliens doivent la reconnaître.
Un homme - Une voix
France Palestine Solidarité
Boycott Désinvestissement Sanctions
CAPJO-Europalestine
Stop The Wall
Info-Palestine
Palestine Solidarité
the International Solidarity Movement
Join Palestine
Son procès doit s'ouvrir à 14h.
Banderoles, drapeaux, chants, cafés, gâteaux, discours... De nombreuses associations, partis politiques, syndicats, simples citoyens bravent froid et humidité, l'ambiance est chaleureuse. Nombreux sont ceux venus de loin pour dire non à cette société, image et représentant de l'Etat Israélien, qui participe à l'apartheid, la colonisation, l'épuration ethnique et empêche tout retour des réfugiés sur leur terre. Nous sommes sept d'Albertville et Chambéry à avoir fait le déplacement.
La salle d'audience est pleine à
craquer.
Nom, prénom, adresse... On croit
entendre la juge rappeler brièvement les termes de la lettre envoyée
par Richard, puis elle passe la parole à la Procureure qui demande
immédiatement le renvoi du dossier sous prétexte de ne pas avoir
reçu à temps les conclusions de la défense demandant la nullité
de la citation à comparaître.
L'avocate de la défense reproche le
ton de la Procureure, rappelant qu'elle fut obligée de réclamer à
de multiples reprises le contenu de la plainte, mais précise qu'elle
ne s'opposera pas au renvoi...
Renvoi au jeudi 2 février (dans 10
jours).
Cinq petites minutes d'audience et nous
sommes invités à quitter la salle.
(Une parenthèse : Quelle honte !
Quel mépris pour les simples citoyens que nous sommes tous, à
commencer par Richard et les membres du Collectif BDS 57, qui
attendons cette échéance depuis longtemps!)
En effet, la lettre de Richard date de
février 2015 (il pourrait donc y avoir prescription puisque plus
d'un an est passé, mais des actions en justice font qu'elle a été
prolongée). La Procureure avait dans un premier temps pensé classer
l'affaire restée discrète par absence de publicité. Mais des directives de
la chancellerie font qu'il a fallu poursuivre. Voilà des mois que
la date du 24 janvier 2017 est connue ! Mais les conclusions
sont remises trop tard pour que la procureure se fasse une idée.
Elle a besoin de dix jours supplémentaires pour l'étudier ! De
qui se moque-t-on ?
Il semble bien que ce dossier soit "nul" (rappelons que Richard dans sa lettre appelait son interlocuteur pharmacien à discuter du problème) et que la Procureure ait bien du mal à l'argumenter, surprise peut-être par la foule présente dans son prétoire.
Soyons nombreux le jeudi 2 février; ne nous laissons pas intimider; montrons notre détermination !
Fx Gilles
PS :Les honoraires annoncés de l'avocate seraient de 4200€, le montant des dons actuellement de 2500€...
Micro trottoir dans le prétoire, à Metz.
Entendu à dans la salle d'audience du
Tribunal de Grande Instance de Metz, mardi 24 janvier 2017, deux
minutes avant le début du procès intenté contre le président du
Collectif Bds 57 par Teva, société pharmaceutique israélienne.
Deux dames, bon chic bon genre,
discutent dans mon dos:
"Je me fais souvent la remarque
que les gens qui défendent une cause sont intolérants; ils ne
cherchent pas à considérer le point de vue de l'autre; le but
ultime c'est pourtant bien la paix."
Et de de poursuivre:
"Je me dis que tous ces gens
présents ici, s'ils avaient de la famille tombée le soir du
Bataclan, ils seraient restés chez eux aujourd'hui."
Je ne sais pour quelle raison ces deux
dames étaient là ce mardi où Richard était appelé à
comparaître.
Dans le box vitré des prévenus, deux jeunes
attendaient menottés, encadrés par des gendarmes.
Le premier a été
conduit vers la barre juste à l'ouverture de l'audience, puis ramené
bien vite dans le box, sans un mot.
Le renvoi a ensuite été
signifié à Richard.
Nous avons du pain sur la planche...
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