Le 29 NOVEMBRE 1947,
une erreur a été commise:
le partage de la Palestine.

Les Israéliens doivent la reconnaître.

Un homme - Une voix
  (Site édité par François-Xavier Gilles)
Voyage en Palestine 2019
 
Mercredi 5 juin : A la frontière libanaise.

A une centaine de kilomètres de Nazareth, Metula le kibboutz le plus au nord de la Palestine 48. Israël y a édifié son horrible mur en béton qui s'en va sur 80 kms vers l'ouest jusqu'à la mer (Rosh Hanikra). Tout en haut et au nord du kibboutz, à l'intérieur de ses propres grillages affublés de "Danger Mines", une station de haut-parleurs et de sirènes...

    

De l'autre côté du mur, Hourah un village libannais.

A Metula, le mur en béton s'arrête pour laisser place au grillage et courir vers l'est sur les hauteurs du Golan de la Syrie conquis par Israël en 1967 et annexé illégalement en 1981.

Il est sans doute plus facile de casser son propre grillage que son mur en béton si l'on a encore l'intention d'aller de l'autre côté. En effet nous ne sommes plus très loin du village de Ghajar et des fermes de Chebaa, territoires "contestés" desquels les israéliens ont été chassés par les libanais en 2006, avec déploiement de la Finul (Onu) le long de la "Ligne Bleue".

En redescendant du Kibboutz, une patrouille de l'Onu sur une route libanaise le long de la frontière avance lentement. Encore un peu plus bas, sur un chemin de terre libanais, une autre automitrailleuse et une jeep de l'Onu encadrent un camion marron (?) avec des casques bleus à pied.

    

Notre carte routière (2014 ! achetée cette année à Jérusalem) mentionne le village de Ghajar, côté israélien, et Wazzani côté libanais ; les routes menant à Ghajar par l'Ouest et par l'Est sont indiquées comme coupées. Nous tentons celle de l'Ouest ; effectivement "Stop - Zone militaire" ; nous rebroussons chemin. Nous allons essayer celle de l'Est puisque elle ne constitue qu'un petit détour par rapport à notre intention de monter au sommet du Mont Hermon par la route 999 bien dessinée comme route nationale. Surprise ! Au croisement permettant de prendre cette fameuse 999, un panneau indicateur : Ghajar. Va-t-on pouvoir aller jusqu'au bout ?

Un rond-point au fond duquel un panneau "Bienvenue au village de Ghajar". 1ère à droite en direction du village. 10 mètres..., impossible d'aller plus loin, un bloc de béton barre la droite de la route . Poste "frontière". Un tracteur, en évitant le bloc par la gauche, le traverse sans s'arrêter. Je descends de voiture et m'avance vers deux soldats israéliens en train de regarder leur téléphone sur un autre bloc de béton. Il faut que je tousse pour qu'ils lèvent la tête. "On ne peut pas passer ; de l'autre côté c'est un village alaouite; Il y a trois pays Liban, Syrie, Israël ; de toute façon tout ici est Israël. - Le tracteur, il est passé lui – Oui, mais il est d'ici et peut traverser". Une voiture de jeunes venant de l'autre côté passe après ouverture rapide du coffre et un signe de la main.

Ca semble se passer en famille et très bon enfant.

Etonnant ce discours d'un militaire israélien à la belle moustache fournie, peut-être Druze... Parler de la Syrie alors qu'Israël s'est approprié illégalement ce territoire syrien depuis plus de 50 ans...

Depuis que cet état est devenu l'état national du peuple juif, les Druzes ne sont peut-être plus aussi conciliants qu'auparavant. Mais là, je brode sur des impressions...

Wikipédia nous apprend que ce village est entouré de barrières, qu'il est coupé en deux, nord et sud, mais aucune séparation physique à l'intérieur. Les habitants du Nord et du Sud sont citoyens israéliens. Ceux du nord ont également un passeport libanais.

Cette situation date de 1982, lors de la définition de la Ligne Bleue entre le Liban et Israël ; elle situait le nord de Ghajar au Liban et le sud en Israël. Les habitants du nord refusèrent se considérant comme Syriens. Compliqué tout ça...

En revenant sur nos pas, nous trouverons la route 999 qui mène au sommet du Mont Hermon en longeant la frontière; elle est barrée "Stop – Zone militaire". Drôle de pays. (Notre carte comporte beaucoup d'inexactitudes dans les zones "sensibles". Tulkarem en est un autre exemple).
Ce Golan qui a vu la destruction de 200 villages syriens en 1967 et dans lequel il ne reste plus que 5 villages essentiellement druzes et des colonies israéliennes, a reçu l'approbation de Trump en tant que territoire israélien. Les limites de ce territoire semble en tout cas bien fragiles et incertaines.



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